vendredi 15 juin 2012

CALIFORNIE 2012

Le lendemain donc après un dernier bain en piscine, nous prendrons la route vers l’ouest par la I.10 puis la I.8 qui longe la frontière mexicaine, par grand beau bien que quelques nuages d’altitude voilent le ciel, mais la chaleur est toujours là. Nous sortirons d’Arizona par Yuma, traversée par la Colorado River et entrerons ainsi en Californie ; nous ferons une pause lunch devant « Imperial Sand Dunes Rec. Area » (des dunes à perte de vue, de celles qui alimentent via les airs, les « Great Sand Dunes Nat Mnt » vues à Alamosa dans le sud du Colorado). Le long de cette route désertique, nous observerons quantité de tourbillons de sable, véritable cheminées vers le ciel (sable qui lui aussi va alimenter les dunes d’Alamosa). Puis jusqu'aux portes de Julian, nous ne ferons que du désert, ce qu’est majoritairement la Californie, entrecoupé par quelques « oasis » tout verts de cultures céréalières ou fourragères grâce à un arrosage par canaux d’irrigation venus des lacs de barrage du Colorado River, ou du « Salton Sea » ; avons progressivement perdus les « chandeliers » réservés au seul Arizona, pour une steppe insipide ; nous verrons encore deux immenses « packages » à bovins (des dizaines de milliers de têtes) avec des trains entiers pour bestiaux en attente, et ce, par une température avoisinant les 45° C. à l’abri : c’est proprement ignoble, totalement indigne de tout éleveur ! Comment peut-on accepter cela ? Je reste convaincu que la grande majorité des américains qui vont régulièrement au « Steak House » ne sont pas au courant de telles pratiques. De plus d’où viennent ces bœufs ou vaches, car nous n’en avons vus aucun tout au long de notre trajet ? Puis une fois dans les « Santa Rosa Mts » le climat océanique se fait sentir : tout reverdit, apparaissent des orangeraies, et le thermomètre descend à vue d’œil au fur et à mesure que nous nous approchons de l’Océan, et apparaît même la brume de mer pour voiler ce ciel que nous n’avons connu que bleu depuis bien des jours. Nous irons dans le CG du « South Carlsbad State Beach » tout le long et dominant l’océan, plein à craquer en prévision du WE qui nous laisse à penser que nous n’aurons pas où dormir vendredi et samedi soirs ; mais nous avons un site pour ce mercredi soir et pour demain soir. Inch Allah pour le W-E ?

La brume de mer trouvée hier soir était encore bien présente au réveil avec cette fraicheur océanique, mais elle fera place en fin de matinée au plein soleil ; nous irons faire un tour aux villages très californiens qui jouxtent le bord de mer vers San Diego puis rejoindrons le camp pour y déjeuner et ensuite prendre un bon bain d’une mer encore fraiche qui vaut notre Bretagne en Juillet ! La brume de mer nous chassera vite de la plage.

Le vendredi nous espérions conserver une place pour le WE, mais niet, impossible, à 8H00 nous étions sept à attendre la libération de quelques sites, mais rien à faire, tout est réservé et la responsable nous conseille d’aller un peu plus au nord dans un autre State Park nommé « San Onofre », il y aurait des places libres ; nous nous y précipitons ; même style, il occupe bien 3 ou 4 miles en longueur et domine l’océan d’une bonne cinquantaine de mètres. Nous choisissons un site pour deux jours, car la plus grande majorité sont libres, mais la « Ranger » qui nous reçoit nous fait comprendre que tout sera occupé le WE, ce que nous avons peine à croire ! Et elle avait bien raison, tout s’est rempli entre surfeurs et cyclistes - extrêmement nombreux et qui font des aller-retours sur toute cette longueur plate et sans circulation -. Après avoir réservé, nous irons faire un tour sur la plage très en contrebas, puis irons jusqu’à « San Clemente », petite ville bien chic avec son « Pier » et une très belle plage de chaque coté, où évoluent bien des surfeurs dont certains en « paddle », particulièrement habiles, debout sur leur planche. Après notre marché au WM voisin, nous rentrons au camp, pour constater l’énorme remplissage pendant notre absence ; voisinage très sympa ! Le lendemain la brume est toujours présente au réveil, se dissipe en fin de matinée mais réapparaît bien vite dans l’après midi, ce qui veut dire que le bain et la plage se font durant le « midday ». Irons encore en ville enfin d’après midi, au Starbuck, pour accès au net, et grosse inquiétude, notre "résa" pour le vol Phoenix/Atlanta a été annulé pour « incorrect billing » (j’avais donné notre adresse US au lieu de la française) ; nous devrons attendre lundi pour téléphoner et réparer.

Le Dimanche après dissipation des brumes, notre bon bain de mer très revigorant (mais les vagues n’ont pas de puissance !) et un déjeuner tardif, nous quittons le camp dans l’espoir d’en trouver un autre plus au nord, puis pour nous permettre de visiter successivement « Laguna Beach », « Newport Beach » et « Huntington Beach », trois hauts lieux mythique du surf ! Nous ne trouverons pas de camps et nous reviendrons à « Dana Point » dans encore un autre camp de State Park, nommé « Doheny State Park », fort agréable en ce sens qu’il est « les pieds dans l’eau », sur la plage ! Irons diner dans un mexicain à Dana Point et sa « Marina ».

Le lendemain lundi 18/06, nous irons direct au Starbuck, après avoir tenter au téléphone de régler notre problème de billets d’avion ; notre correspondant nous demandait le double de ce qui avait été convenu, car tout avait été annulé, et que depuis le pris des résa avait augmenté. Nous irons donc chez une autre compagnie et obtiendrons finalement deux billets pour moins cher que la première réservation faite !! Après avoir déjeuner sur la plage de Doheny nous prendrons la route 74 vers l’est en direction de « Palm Spring » ; route de désert en montagne, style culture de « gros cailloux » ; passons un col à 5000ft, vues sur le « Elsinore Lake » et « Palm Desert » à couper le souffle ; traverserons ainsi « San Bernardino Forest » puis « Santa Rosa Forest » et sa réserve indienne de « Mohave ». Arriverons donc à Palm Desert, puis « Indian Wells », très riche et chic, pour finir à « La Quinta », plus modeste et son WM, sous grosse chaleur encore à 21H !

Le lendemain, dès le réveil à 7H, soleil toujours au rendez-vous avec la chaleur, nous ferons, « journée déserts ». Après avoir vu le « miracle oasien » de « Palm Spring » et de sa vallée, sortie du néant désertique grâce à l’irrigation providentielle du « Colorado » et de ses barrages successifs, nous serons subjugués, à la sortie de Palm Spring, par la « forêt » d’éoliennes (plus d’un millier certainement, à portée de pales d’hélices les unes des autres !). Nous irons visiter « Joshua Trees National Park », sa forêt de « yuccas » géants et ses « amas granitiques roses », lesquels sont finalement plus attractifs que les arbres de Josué ; nous sommes en plein « Mojave Desert » ; nous irons ainsi vers l’est jusqu’à « Parker » en Arizona en faisant une ligne droite de 100 miles, sans rien d’autre qu’un désert surchauffé. Nous arriverons donc ainsi sur la « Colorado River » transformé en un très long lac de barrage (« Parker Dam ») appelé «Havasu Lake», providence au milieu de ce désert. Nous finirons dans un petit camp au bord du lac appelé "Cattail Cove State Park"), très bien équipé, ce qui fut une réelle délivrance compte tenu de la chaleur vécue et encore bien présente à 21H, l’électricité nous permettant de brancher la « clim » en permanence ; un bon bain dans ce lac à l’eau bien tempérée, et une bonne douche froide, nous aideront à passer une meilleure nuit.

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