mardi 15 mai 2012

Dakota Nord et Sud

DAKOTA SUD et NORD

Nous quitterons Wilmar puis rapidement le Minnesota par très beau temps chaud mais avec vent violent d’est ; d’ailleurs le nombre important d’éoliennes dans le paysage témoigne du constant balayage de la « Prairie » par des vents venus des « Rockies », et ce vent génère souvent de gros dégâts.

Nous découvrirons la monotonie de cette « Prairie » avec ses « highway » rectilignes, sans arbres, gros vent latéral, et champs de cultures ou d’élevage bovin (uniquement pour la viande) à perte de vue. Il faut dire que les pièces agricole sont de 100 à 200 ha minimum, voire plus lorsque les « ranch » sont uniquement consacrés à l’élevage (ici on compte en milliers d’hectares). Les deux Dakota Nord et Sud, laisseront place d’ailleurs progressivement vers l’ouest au seul élevage bovin et ce qui en dépend (foin pour les hivers rigoureux ici), et cela au dépend des céréales.

Sur notre trajet vers l’ouest de l’État nous quitterons la « 34 », passerons le « Big Ben Dam », barrage sur le Missouri, créant ainsi le grand lac « Sharpe », cela pour aller à la rencontre des Indiens « Lower Brulé », des Cheyennes.

Aparté sur ces communautés « réserves » indiennes : ce sont manifestement des « assistés » pour la plus grande majorité, vivant dans leurs « Tipis », qui sont devenus des grands « Mobile Home », qui ne font rien ou presque, bénéficiant de nombreux avantages sociaux (façon élégante des blancs américains de se « dédouaner »), mais aussi, et là est leur exeptionnelle manne, les « Casinos » ; ils fleurissent à la lisière de leurs réserves, afin d’y attirer les « blancs » qui viennent en masses le week-end, y épuiser leurs maigres économies (beaucoup de retraitées) ; le plus bel exemple est Las Vegas. Par contre les terres de réserves qui leur sont allouées sont le plus souvent incultes ou pas loin ; cela représente des milliers d’hectares laissés à l’abandon, ou avec quelques vaches errantes.

Animaux rencontrés : des faisans de plus en plus nombreux, oies et canards « col vert », un « road runner » (bip bip), et quelques « prairie dogs » (sorte de mangoustes très nombreuses aux US).

Arrivés au WM de « Pierre », nous allons faire quelques emplettes, et en ressortant un vent à « décorner des bœufs », type « shergui » s’est mis à souffler, nous contraignant à abriter le Van derrière d’énormes « trucks » ; dans la nuit la pluie le fera cesser.

Calme revenu le lendemain matin, nous ferons route vers Bismarck (eh oui ! lui aussi a marqué certains conquistadors américains !) au North Dakota (300 miles tout de même !) en longeant le Missouri, traversant réserves Cheyenne puis Sioux, dans une zone exclusivement dédiée à l’élevage bovin, au profil ‘mamelons’ sans aucun arbre, un rien monotone et lassant, à l’exception des vues plongeantes sur le Missouri. Bismarck, capitale, nous hébergera au WM où nous trouverons bien des itinérants de notre espèce compte tenu du WE débutant.

Notre objectif étant le T. Roosevelt National Park à l’ouest du N.D., notre route ouest nous conduira d’abord au « Knife River Indian Village Nat. Historic Site » qui nous a ravi car très instructif sur le mode de vie très ancien des Indiens « Hidatsa » et « Mandan », lesquels construisaient des « tipis » en dur sur un charpentage de grosses poutres, entièrement recouvert de terre, en groupe très conséquents en bord du Missouri et vivant communautairement de pêche, chasse, élevage et cultures agricole. Ensuite, toujours ces routes rectilignes longeant des « ranchs agricoles » dans la démesure (pièces de cultures de 150 à 200 ha minimum !) impliquant l’usage de matériels eux aussi surdimensionnés (tracteurs à 4 roues motrices triplées !). Au N.P. Roosevelt, après avoir retenu notre emplacement au Campground en bordure du « Little Missouri River », nous ferons le « loop » de 36 miles, dans ces « Badlands » typiques, véritable curiosité géologique américaine (déjà vue en Utah, et encore présente en Sud Dakota et ailleurs), due à la nature de ces « Sandstone » et de l’érosion éolienne puissante, genre « mille collines en millefeuilles » aux strates de différentes natures et couleurs. Au milieu de cela évoluent des « Prairie Dogs » sortes de mangoustes très actives et curieuses, se tenant érigées, des bisons (« Buffalos »), des chevaux sauvages, bref un régal pour nos mirettes curieuses elles aussi.

Médora, village « western » reconstitué du parc sera notre distraction matinale, ainsi que le « château De Mores » (en pensant à François et Aurélie Demorre) que nous apercevrons de loin et qui n’a de château que le nom, grosse bâtisse en fait. Ce De Mores était un nobliau français fortuné du XIXe (d’où venait sa fortune ?) qui fit construire cette demeure fastueuse, créera une gare, jouera les cow-boys, chasseur, aventurier, mais Médora lui doit sa création. Nous visiterons aussi le musée dédié à Théodore Roosevelt qui fut ici gentleman farmer, mais aimait y venir pour chasser l’ours et le bison dans ces « Badlands »; il y posséda même un ranch, mais perdit tout son cheptel (« cattle » en anglais) et son ranch (+ de 26.000$ en 1900 !!) et il ne reste de lui qu’une maisonnette de trappeur. Après cette matinée instructive, la monotone route vers le sud sera une fois encore notre lot, avec des lignes droites de 70 miles, avec toujours ce même paysage de « Prairie », mais qui nous conduira au South Dakota et ses « Black Hills » de l’ouest, où nous trouverons pour notre bon plaisir, des canyons avec de belles cascades, de la forêt, de la montagne ; enfin un vrai « trail wildlife » ; nous poserons notre sac dans un petit camp forestier « free fee » (ce n’est pas encore l’époque touristique) nommé « Savoy ».

Par un ciel ensoleillé et chaud, très vite après le camp nous nous régalerons de deux petites cascades, avec un chemin en planche accessible aux handicapés, tout en préservant le site. Parmi les nombreux itinéraires touristiques proposés dans ces « Black Hills », nous ferons le « loop » du nord, nous conduisant à Lead, sans intérêt, puis à Deadstone, ville très « Far West », comme ils aiment à les conserver, détruite en 1879 par un violent incendie (tout était en bois à l’époque, mais aujourd’hui encore !), et donc reconstruite façon western, et totalement vouée au jeux, casinos en nombre ; chaque hôtel, « Resort », dispose de ses « boîte à sous » (« Gaming ou Gambling »). Cette activité ne nous sied pas vraiment ; nous pousserons jusqu’à Rapid City. En cherchant notre WalMart, nous tomberons par hasard sur une succession de « casse autos » ; hors nous étions en panne de « lève-vitres », l’un et l’autre nous ayant successivement lâchés il y avait quelques jours ; nous avions bien essayé de les réparer par nous même en déshabillant par deux fois les portes avant, mais sans résultat (moteurs électrique? mécanisme de transmission ? encrassement ?). Un vieux tenancier de l’une d’elle (78 ans et toujours au boulot !), s’est mis en quatre avec son ouvrier, séance tenante, pour d’abord trouver parmi ses confrères les deux mécanismes complets, tout démonter et tout remonter, pour quelques dollars tout de même ! Son fils était un féru de « Dirt Track », ces courses autos sur des circuits fermés en terre battue, et possédait deux ou trois de ces voitures très légères, composées principalement de puissants moteurs, de gros amortisseurs, dans un châssis tubulaire, le tout très bas et vaguement recouvert de tôles plus ou moins profilées ; ces courses tiennent de ce que nous appelons le « stock car ». Ainsi notre après midi nous a vu au milieu de ces épaves, des pièces autos accumulées, contents d’avoir résolu ce problème de vitre (car nous étions enfermés dans notre Van), mais surtout d’être tombé sur d’estimables et dévouées personnes, qui au départ ne nous devaient rien, mais se sont occupés de nous sans réserve ni malice (souvent le propre de ces maquignons !). Nous trouverons peu après le WM, mais qui refusait les « overnight » ; nous atterrirons dans un camp « KOA » (chaîne de campgrounds franchisés, chers mais très équipés -douches, laundry, full hook up, wi-fi et très bien tenus). Ainsi cela nous permet de passer la matinée en décrassage, Internet pour Picasa, Blog, Skype, Mail, plus le remplissage du frigo toujours opératif au WM.

Mais en fin de matinée nous irons visiter une délicieuse petite chapelle luthérienne norvégienne à la sortie de Rapid City (« Chapel on the Hill ») ; visionner les images pour s’en convaincre ! Autre merveille à l’américaine que nous serons amener à visiter aussi dans l’après-midi : « Sitting Bull Cristal Cavern » . Imaginez déambuler dans une immense « géode » tapissée de cristaux de roches énormes et cela sur une hauteur d’un dizaine d’étages et de couloirs (nous sommes dans une grotte !), étages à descendre puis remonter ; étonnant phénomène géologique naturel, unique au monde par ses dimensions, tant de cette succession d’énormes géodes que des cristaux qui les tapissent. Mais pourquoi Sitting Bull ? Eh bien, parce qu’il séjournait là avec son peuple et occupait la grotte, partie ouverte, durant les hivers rigoureux ici. Quelques miles plus avant en allant sur Custer il y a « Crazy Horse », nom connu de tous, de ce guerrier et chef Indien Pawnee, mort à 32 ans à la bataille de « Little Big Horn », abattu dans le dos !! En 1948, un nommé Korczack Zidkovski, sculpteur, de Boston, décide de se dévouer à la cause indienne, puis de concurrencer Borglum et son Mont Rushmore, en sculptant sur une montagne voisine (quelques dizaines de miles), une effigie de cet indien, brave entre les braves. Sa sculpture toujours en élaboration (seule la tête a vu complètement le jour, reste la tête de son cheval et son bras pointé vers ce pays, sa terre qui est sienne), et dure depuis cette année 49, l’achèvement n’étant pas encore déterminé. Elle fera 560 pieds de haut (bien plus grande que les « Présidents » voisins et que bien des grands monuments américains, telle l’Obélisque de Washington. Le résultat sera exceptionnel, si on y inclut le musée dédié aux « Natives Indians ». Pour l’histoire, Korczak et sa femme, décédés à ce jour, ont eu 10 enfants dont la plupart sont impliqués, à ce jour dans son œuvre.

Médusés, sortis à 20h de cette inattendue visite, nous peinons à trouver quelques miles plus après, un camp dans le « State Forest de Custer », encore en « Free Fee », car ce n’est pas encore la pleine saison ; peu de places mais toutes occupées !!.

Enfin notre nouvelle journée sera dédiée au « Mont Rushmore », un des objectif premier de notre séjour. Quittant le petit camp « primitive », comme ils les appellent, nous emprunterons une belle route forestière avec des tunnels très étroits, et serons épatés par les « Needles » rencontrées, sortes de cheminées rocheuses très spectaculaires (c/f photos), phénomènes liés à l’érosion aérienne, puis après avoir passé le Hamey Peak », plus haut sommet du South Dakota, nous longerons un adorable petit lac avant de déboucher sur Rushmore et ses 4 Présidents (Washington, Jefferson, T. Roosevelt et Lincoln) sculptés à même la montagne, grand site touristique très bien aménagé (les américains savent bien le faire !). Nous irons jusqu’au pied des effigies géantes très ressemblantes. Nous nous en gaverons avant de repartir par une route forestière dans les pins ; nous y croiserons des « buffalos », des « deers » (antilopes), des « elks » (grands cerfs), des serpents, des ânes, des dindes sauvages, et toujours ces « prairie dogs » (sortes de mangoustes très fréquentes aux US). Un petit camp forestier sur le bord du lac de barrage « Angostura » au sud de « Hot Springs », nous accueillera avec beaucoup de chaleur due à l’hôtesse, qui nous offrira le plus beau site du camp !!



2 commentaires:

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