mardi 7 septembre 2010
BRITISH COLOMBIA AGAIN
mardi 31 août 2010
BRITISH COLOMBIA
ALBERTA SUD
mardi 17 août 2010
ROCKY MOUNTAINS
"LA PRAIRIE"
lundi 2 août 2010
ONTARIO SUD ET OUEST 2
mercredi 28 juillet 2010
ONTARIO SUD ET OUEST 1
mardi 20 juillet 2010
NIAGARA FALLS
TORONTO
OTTAWA
lundi 12 juillet 2010
MONTREAL
vendredi 9 juillet 2010
QUÉBEC VILLE
lundi 5 juillet 2010
QUÉBEC NORD
De Matane, nous poursuivrons notre voyage sur cette rive droite du St Laurent, pendant encore bien des kms, jusqu’à Rivière du Loup, d’où nous prendrons un ferry, ou plutôt un « traversier » (vous savez, les québécois ne veulent aucun mot anglais dans leur langage, et traduisent ainsi tous les mots d’origine anglaise : « fin de semaine » pour week-end, « arrêter » pour stopper, « magasiner » pour faire du shopping, et bien d’autres encore qui ne me viennent pas à l’esprit), qui nous mènera sur la rive gauche pour remonter vers le nord est. Nous débarquerons après 1H20 de traversée à St Siméon, puis de là irons jusqu’à Tacassou en empruntant un second traversier faisant office de pont pour traverser un fjord somptueux. A Tacassou en pays soi-disant indien, Hélène fera une folie en s’offrant une « chapka » blanche, en renard de Norvège, nous ferons le tour de cette petite villégiature de bord de mer, bien mignonne avec sa vieille chapelle au toit rouge sang comme celui du grand hôtel pour québécois fortunés. De là nous quitterons la côte vers l’ouest pour longer d’un coté le fjord et de l’autre une rivière à saumons et truites offrant un régal pour les amateurs de cette pêche en rivière ; nous assisterons d’ailleurs à un festival de lancer par un expert de cette discipline. Nous irons dans cette forêt jusqu’à Chicoutimi, pour atterrir dans un W-M. juxtaposé à une énorme galerie marchande, certainement propriété foncière du WM ; il faut comprendre qu’à cette latitude l’hiver est long (7 mois) et très enneigé (on circule en « skidoo »), et qu’il n’est plus question de « magasiner » ailleurs que dans une galerie couverte et chauffée. De là nous repartirons après une matinée passée sur l’ordinateur (il pleuvait) enfin libéré, pour retrouver la côte du St Laurent, après avoir longer la rive opposée du fjord jusqu’à St Siméon, point où nous avions abordé la veille en venant de Gaspésie. Et nous suivrons cette rive jusqu’à Québec, en traversant encore de belles villégiatures de « fins de semaine » ou d’été pour les bourgeois québécois. Retrouvons notre W-M. coutumier. Demain ce sera la ville.
Bises. Jérôme et Hélène.
ACADIE & GASPÉSIE
Après avoir longé la côte est du N.B., nous arriverons sur la pointe N-E du N.B., totalement acadienne, et ils s’en défendent ces « français » originaires en majorité du Poitou-Charentes, arborant drapeau français avec une étoile d’or dans le haut du « bleu ». Nous longerons toujours la côte, pour arrêter notre première journée acadienne dans le port de « Caraquet » ; petit port de pêche traditionnelle, mais aussi de la crevette dont c’est l’époque, maintenant : j’ai assisté au débarquement de 45 tonnes de ce petit crustacé. Nous achèterons à la très achalandée poissonnerie 2 petits homards que nous dégusterons dans notre home au fond du port, où nous passerons une nuit bien au calme. Puis le lendemain, nous passerons près de 5 heures pour visiter le « Village Acadien », reconstitué à travers le temps mais après, ce qu’ils appellent « le grand dérangement » : il s’agit là de leur persécution par les anglais qui les ont chassés et pourchassés, voire exécutés. Ils se sont, après, réimplantés, sur des terrains « prêtés » pour reprendre leur métier de toujours qu’est l’agriculture, mais vinrent aussi à la pêche dès le début du XXe. Nous déjeunerons « acadien » dans l’auberge du village, d’un bon plat « maison » délicieux. Nous irons dormir à Bathurst, toujours en quête de propane que nous trouverons enfin sur place (23L de propane dans notre réservoir !!). De là nous longerons la côte nord acadienne, nous arrêtant dans quelques sites côtiers remarquables, puis passerons en « Gaspésie », dans la province du Québec ; attention de ne pas mélanger acadien et québécois chacun étant jalousement fier de ses origines francophones, plus variées, il s’en dira, des québécois. Nous ferons une halte dans ce site côtier splendide de « Percé », du nom du rocher percé qui y trône. Puis nous irons toujours par la côte jusqu’à Gaspé, la ville importante de la pointe gaspésienne, comme son nom l’indique ; mais avant d’y parvenir, nous prendrons une bonne douche dans un petit port bien accueillant. Il est à noter le profil des routes canadiennes qui affichent des pourcentages effarants de, 11, 14, et 18% parfois sur plusieurs kms, et je pense aux cyclistes (nous en avons rencontré pas mal) qui doivent affronter de telles « bosses », et aux revêtements bien souvent déplorables !! Il n’y a pas de W-M. à Gaspé et, infidélité, nous dormirons chez son concurrent local, IGA, seuls sur le parking. De là nous passerons la pointe la la Gaspésie pour longer sa côte nord, très proche de la mer, le long de la rive droite du St Laurent maritime, et irons jusqu’à Matane, en faisant de nombreuses petites haltes dans de nombreux villages pittoresques dans le soucis de nous dégourdir et de nous restaurer. Demain nous serons sur l’autre rives. (Picasa !!!)
Bises. Jérôme et Hélène
PRINCE EDWARD ISLAND
Patates, Lupins et Ecossais ! Telle devrait être sa devise, car sur une terre « rouge », vraiment bien rouge, il n’y a que des champs de patates à l’image de Ré ou Noirmoutiers, semées par des descendants écossais en très forte majorité. Et ces champs sont, à cette époque de l’année, bordés de fleurs des champs dont des lupins à perte de vue. Pratiquant aussi la jachère, certains champs au repos se couvrent alors au printemps de milliers de fleurs des champs, marguerites, boutons d’or, lupins, fleurs de trèfle, et bien d’autres, offrant ainsi des paysages bucoliques ravissants. Nous sommes entrés sur l’ile par un pont de 13 kms !! Étourdissant. Cette ile nous a ramené à Guernesey en plus important, mais, mêmes vallonnements, mêmes cultures, mêmes paysages, et climat probablement similaire, compte tenu de l’environnement océanique. Nous dormirons à Charlottetown, la ville principale. Une seconde boucle entamée le lendemain vers le nord et l’est, se terminera sous la pluie, logique à ces latitudes, et cherchant du propane en vain, nous sortirons de l’ile par ce même pont gigantesque pour l’Acadie au nord du New Brunswick. Picasa pour les fleurs !!
Bises à tous. Jérôme et Hélène
NEW BRUNSWICK (Canada)
Nous quitterons le Maine toujours par la côte, si enchanteresse jusqu’à Calais, poste frontière US avec St Stephen coté canadien, où nous déjeunerons au bord de l’eau. Le passage en douane ne pose aucun problème (ils nous établissent un visa touristique de 6 mois, en supprimant la date de retour du visa US, ce qui facilitera notre re-entrée aux US en Septembre). Nous verrons le petit port de St Andrew, point de départ pour les sorties en mer « Baleine », mais devant le coût prohibitif et le coté aléatoire de rencontre des baleine, nous abandonnons cette idée. Après avoir passé St John, nous faisons une grande boucle côtière encore sublime, avec des falaises roses. Nous terminerons notre première journée canadienne à Moncton dans un W-M. (eh ! oui ! ils sont aussi au Canada, avec la même permissivité !). Celui ci nous fut indiqué par un pompiste plus qu’aimable qui me fit un plan détaillé du mode d’accès ; il faut que vous sachiez que chaque soir nous sommes en quête de ces fameux WalMart qui n’existent que sur les grosses agglomérations, sont très excentrés mais proches de grands axes, encore faut-il tomber sur le bon axe. Moncton est à la frontière entre la province du N-B. et celle du P.E.I. (Prince Edward Island), que nous décidons de visiter sur les conseils d’un certain motard rencontré dans le Vermont, je vous en avais parlé. (Picasa !!!). Bises.
Hélène et Jérôme
MAINE (FIN DES US EAST)
La pluie n’ayant pas cessée nous remontons la presqu’ile de Penobsqot Bay jusqu’à la touristique presqu’ile, Acadia National Park, appelée aussi Mount Desert Island, et entamons la boucle touristique ouest sous la pluie ; j’en profite pour visiter un intéressant musée automobile à Seal Cove : que des voitures et des motos du tout début du XXe, parfaitement remises en état, histoire de nourrir un peu plus ma passion auto. Vu le beau temps nous abandonnons pour la soirée et allons dans un petit camp au nord de la presqu’ile, histoire de « récurage complet » et de se connecter avec notre petit monde en France ! Le lendemain la pluie ayant cessée, nous entamons la boucle est, plus verdoyante, plus intéressant, mais plus couteuse (20$ pour passer dans le Park !!). Cela commence par l’ascension (en auto) du Sergent Mountain, rose et pelé, duquel nous embrassons une vue à 360° sur cette côte du Maine si ravissante. Nous poursuivrons notre tour par tous les sites caratéristiques des lieux : « Thunder Hole » (comme le trou de l’enfer à Belle Ile !), Sand Beach très attirant mais au bain impossible. Nous finirons notre boucle à Bar Harbour pour déguster, en guise de diner à 18H, notre 3ème homard sur le port !! Toujours aussi délicieux ! Nous repartons dormir à Ellworth dans un ? W-M. ! et demain : le Canada !! Bises à toutes et à tous. N’oubliez pas Picasa et ses belles images ! http://picasaweb.google.fr/kuhn.jerome/
Hélène et Jérôme
jeudi 24 juin 2010
MAINE
C’est notre grande dernière étape du N-E. des US. Sa côte nous a bien souvent été conseillée ; cela s’est confirmé amplement. Pour qui connaît les côtes du SO de l’Irlande, et celle de Bretagne nord, pas de grand dépaysement, car nous retrouvons ces mêmes côtes rocheuses, escarpées et très découpées en de nombreuses rias qui s’enfoncent profondément à l’intérieur des terres, en offrant évidemment des paysages somptueux et sauvages. Mais ne déprécions pas cette côte, sous ce prétexte comparatif, car elle mérite d’être vue dans ses moindres détails, et, ils ne manquent pas. Ainsi après avoir quitté Portsmouth (NH), et fait une petite halte à Kittery, réputée pour ses nombreuses ventes d’usine, ce qui ravit Hélène, mais sans achats (nous avons tout cela chez nous), nous avons longé cette « riviera » et découvert avec volupté, du sud vers le nord, tous les sites qu’elle offre : York, petite cité coloniale et son phare du Cap Neddick ; Ogunquit avec son petit port de Perkins Cove et sa plage de sable gris (ardoise) - elles sont rares sur cette côte rocheuse – (mais l’eau est absolument gelée, pas de bain donc !) ; Kennebunkport, bien chic et surtout connu pour être la résidence d’été des « Bush ». Ce fut ensuite Portland, port au trafic commercial important, mais sans réel intérêt touristique, si ce n’est, juste avant d’y arriver, la pointe de Cap Elizabeth et le phare de portland sur la « Casco Bay ». Puis après cette ville d’importance, nous arrivons au plat principal, Wiscasset et ses trois énormes bras de terre (ou profondes rias), à l’image de celles d’Irlande (Bantry Bay), Pemaquid Point et son phare sur une roche de « pegmatite », St George Peninsula et son adorable petit « Port Clyde » d’où part un ferry pour l’ile de « Moohigan », si belle paraît-il, mais il nous aurait fallu la journée entière pour y aller (arrivés après le départ du ferry). Tous ces aller et retour aux pointes de ces bras prennent beaucoup de temps, et il y en a beaucoup à voir. Ce fut aussi Camden, adorable petit port de plaisance bien connu, semé de somptueux yachts à l’ancienne (goélettes, carènes vernies,…) ; nous y gouterons notre premier « lobster » (homard), qui est l’emblème du Maine, et qui se mange partout ici : délicieux !! Encore une dernière pointe pour découvrir Castine, son phare, et ses quartiers résidentiels, et Blue Hill, au tout à la point le petit port de pêcheurs qu’est Stonington, mais nous l’atteignons bien tard, il pleuvait, et pensions donc coucher dans un camp-ground voisin, mais sur les conseils d’un habitant fort sympathique, nous avons dormi, malgré les interdits, sur le parking du port après avoir dégusté notre second lobster. A 4H du matin tous les « pêchous » partent en mer, mais hormis cela nous avons été paisible. Mais la pluie redouble et la crachin et la brume basse que nous connaissons bien n’augurent pas un belle journée pour visiter le morceau de choix, le dessert qu’il la presqu’ile d’Acadie. Nous dormirons dans un camp pour passer le temps et vous raconterons ce lieu bientôt.
Bises à tous. Hélène et Jérôme
lundi 21 juin 2010
NEW HAMPSHIRE
A l’instar du Vermont, le New Hampshire n’est que verdure, forêts et monts, qui se parcourent sur des routes en lacets et grimpettes, avec délice. Nous avions déjà rencontré la veille à Showe quelques « bikers » venus tout droit de leur « Prince Edward Island » dans la province du New Brunswick au Canada, pour participer, nous avaient-ils dit, à un rassemblement motos au N-H. voisin. Nous étions loin de penser que le dit rassemblement avait lieu à Lincoln, petite ville sur notre route des Montagnes Blanches, « Kingamagus Highway » ; des milliers (30 à 40.000 participants !! au dire d’un des participants, et il n’était certainement pas loin de la vérité) de motos (Harley pour la majorité) et de « bikers » de tous poils venus de tous les horizons américains. Il en sortait de partout sur cette route enchanteresse : femmes, hommes, couples, barbus et velus, sans casques (eh ! oui !), torses nus (il faisait chaud), et montures toutes belles, rutilantes et pétaradantes ; un ballet incessant en tout sens. Nous nous sommes baignés dans une cascade au bord de cette route ; le site méritait l’arrêt, mais nous n’étions pas seuls, les bikers y était aussi ; imaginez l’ambiance !! De là nous sommes descendus jusqu’à Portsmouth, à la frontière du Maine, où nous dormirons avant d’attaquer le dernier des états de l’est américain.
Bises. Hélène et Jérôme
Boston, Massachussets & le Vermont
Arrivés dans en fin de matinée à Boston, nous devions trouver un des restaurants « Petit Robert Bistro » -il en a cinq-, de Loïc Le Garrec, un garçon connu à Larmor , au Celtic, chez Michel Denis qui l’employa comme serveur. Nous trouvons l’endroit et prenons rendez vous pour diner avec lui. En attendant nous irons découvrir ce haut lieu de l’histoire anglo-irlando-américaine. Fort intéressant, mais encore dimension « huge » à l’américaine. Allons diner avec Loïc, et quelques amis français, diner très arrosés au champagne américain mais aussi au Bordeaux, mais fort sympathique. Quel chemin a parcouru ce garçon, venu là il y a 13 ans, épousant une américaine qui lui donne 2 enfants, garçon et fille de 10 et 5 ans. Et ouvrant successivement 3 restaurants, puis 4, et enfin un 5ème qui doit s’ouvrir sous peu ; deux de ses frères sont respectivement installés, l’un à Miami où il tient une somptueuse cave à vin, servant tout le gratin floridien, et l’autre au Canada, restaurateur aussi. Bien « chauds » et ne sachant où dormir, Loïc, très hospitalier, nous invite chez lui. Nous partirons tôt le lendemain, soucieux du stationnement peu régulier du Van. Notre destination, l’ouest du Massachussets et ses fameuses montagnes que sont les « Berkshires ». Mais nous prendrons le chemin buissonnier des écoliers le long de routes très boisées qui nous mènerons tantôt vers le nord et l’ouest, tantôt vers le sud mais l’ouest aussi, et nous dormirons dans notre lieu préféré à Springfield. Le lendemain route directe par le « turnpike » jusqu’à Lee (village ancien), Stockbridge (pour visiter la maison d’un sculpteur réputé –statue de Lincoln au Capitole de Washington-, Lenox (où nous déjeunons dans un délicieux resto français, entourés de statues, et Pittsfield dans les Berkshires ; mais nous irons dormir dans l’état voisin - New York State -, à Albany. J’allais omettre de vous parler de cette communauté religieuse - frères et sœurs - que furent les « Shakers », dont nous avons pu visiter, à Hancock près de Pittsfield, sur la route d’Albany, leur site d’exploitants agricoles. A l’image des Quakers ou des Amish, cette communauté fondée en Angleterre en 1747 et implantée au Massachussets en 1783, perdura jusque dans les années 60. Mêlant culte et travail agricole et artisanal associé, ils vivaient en célibat absolu mais côte à côte, femmes et hommes. Ils furent appelés « Shakers », par les journalistes, car lors de leurs célébrations cultuelles, tout en chantant leurs psaumes, ils finissaient par la danse tous ensemble, se trémoussant à la « Elvis ». Ils furent des génies agricoles, créant des énormes granges circulaires, autorisant la conservation de toutes les récoltes associée, aux bétail qui y séjournait lors des hivers rigoureux.
D’Albany (NY), nous reviendrons directement dans les Bershires, mais dans le Vermont ouest, et les remonterons de Bennington jusqu’à Burlington, en n’empruntant que les voies pittoresques, découvrant ainsi ces fameux ponts couverts, les paysages fermiers bucoliques, une biche et son petit faon, et cette verdeur des forêts d’érables, que nous aimerions connaître en automne lorsque cela vire au rouge. Le Vermont est le meilleur spécialiste du sirop d’érable. Dormons dans notre habituel parking, et partirons sous forte pluie visiter une musée bien particulier à Shelburne : musée des « collections », toutes réunies par un seul homme et mis en valeur par son épouse après sa mort. Il y a une bonne vingtaine de bâtiments, un bateau à roues à aubes, un drugstore d’époque, des maisons du XIXe transposées, une gare et son train d’époque, des artisans, etc.. Impressionnant à tout point de vue !! Et après une nouvelle nuit sur le même parking, nous sommes allés, le matin, sur le lac Champlain, ou tout au moins sur la route de l’ile principale, nous permettant de découvrir ce lac immense. De là, l’après midi nous sommes allés dans les « Green Mountains » jusqu’à la station de ski de Stowe, au sommet de laquelle la vue s’étendrait jusqu’à Washington, puis sur tout le lac Champlain et le Canada ! Mais nous ne sommes pas allés au sommet, et avons quittés Stowe pour Montpelier, capitale de l’état du Vermont, puis pour les White Mountains du New Hampshire, où nous dormons dans un Campground. Demain ce sera le Maine et sa côte !! Photos sur http://picasaweb.google.fr/kuhn.jerome!!
Bises à tous. Hélène et Jérôme
Newport (R.I.), Cape Cod (Ma)
Laissant NY ce lundi après-midi, nous empruntons une de ces routes pittoresques et forestières, avec un petit arrêt baignade au bord d’une large rivière, pour atteindre New Haven dans le Connecticut où nous dormirons dans notre Wall-Mart coutumier. Le lendemain cap sur Newport en Rhode Island, capitale du yachting américain et surtout haut lieu des régates des 12 m JI. Le site de cette baie est splendide et nous comprenons volontiers que tant de richissimes s’y soient installés en édifiant de somptueux « palais » de 20 à 60 pièces face à l’océan ; quand au port, qui n’est que de plaisance, les yachts étant au mouillages. Nous y passerons deux nuits (Wall-Mart), car le mercredi le temps étant à la pluie, nous avons fait une longue promenade sur un chemin de douanier, pour admirer coté mer, ces nombreuses « villas-châteaux ».
Partons ensuite pour Cape Cod, mais coup du sort, très vite après notre départ, à Falmouth, au passage d’une des nombreuses ornières qui jalonnent les routes américaines, gros problème de direction ; mais dans notre déveine, nous trouvons immédiatement un petit garage pour nous dépanner (en fait lors de la réparation faite à Atlanta, les boulons des pièces de direction n’avaient pas été bien serrés). Mais nous sommes obligés de dormir sur place (Wall-Mart) pour parachever le réglage du parallélisme qui avait bien souffert. Réparation faite et soulagés, nous irons, en longeant la côte, passant via la résidence d’été de la famille Kennedy, et via une bonne séance plage et baignade jusqu’à Provincetown à l’extrémité nord de ce beau croissant de lune qu’est ce Cape Cod. Dormons au Campground, seule étape nocturne possible, et nous irons visiter cette villégiature « gay », sous le crachin du lendemain. Ces homosexuels sont admirables de goût et d’imagination créative et festive, et ce village nous laissa une impression bien agréable, malgré le mauvais temps. Dans l’après midi nous repartons vers la sortie de cette presqu’ile par la voie nord (l’aller s’étant fait par la voie sud), qui malgré la pluie semblait si jolie. Malheureusement, Hélène qui s’était levé pour aller ramasser des objets tombés à l’arrière du van, a fait un vol plané jusqu’au tableau de bord à la suite d’un brutal freinage, et s’est fait très mal au bas du dos (elle en souffre encore beaucoup 5 jours après !). Nous dormirons à Plymouth sur le chemin de Boston, devinez où ?
vendredi 11 juin 2010
NEW YORK CITY, BROOKLYN
Cécile nous attendait - avec un nouveau matelas de 140, permettant de nous loger - Vendredi après midi pour un large WE. Elle partage à Brooklyn un petit appart en co-pro avec Nicole, écrivain free-lance, très érudite en diététique, et qui s’exprime beaucoup sur ce sujet. Mais qu’allions nous faire de notre « Van » ? Ayant pré-enregistré les adresses de 3 super « Wal-Mart » dans le New Jersey mais à proximité de NY, nous nous arrêtons au premier trouvé, bien que fortement déconseillé par des « customers » insatisfaits ainsi qu’un new yorkais rencontré chez les nudistes ; eh bien, rien à dire !! Nous avons retrouvé notre « home » le lundi soir comme nous l’avions laissé !! Mais près de 2H de bus + subway pour arriver chez Cécile. Quelle aubaine que sa présence dans cette mégapole !! Car elle a su nous conseiller puis nous accompagner dans ses temps libres - elle en a fort peu, même les W-E tant son engagement dans son job est prenant - pour nous permettre en si peu de temps de découvrir quelques sites fondamentaux de la city : Fifth Avenue et Broadway, Empire State Building, le MoMa, Central Park, Time Square « by night », aller-retour en ferry vers « Staten Island » pour avoir une vue en recul de NY et sa « Statue de la Liberté », Soho, et cet impressionnant « Ground Zero », emplacement des « ex-Twins », en chantier intensif aujourd’hui, sans compter un petit brunch dans le sud de Manhattan et bien de la marche à pied dans ce NY pittoresque à souhait, sa grande diversité humaine et qui mériterait évidemment un séjour bien plus conséquent. Mais quel accueil !! de Cécile ! de Nicole ! des amis ! du soleil et de la chaleur déshydratante ! Merci de ce bon temps.
Bises à tous. Allez voir les « pictures » sur Picasa !!
PENNSYLVANIA & NEW JERSEY
Après avoir pris l’air marin sur ce bout du Maryland, de l’autre coté du Chesapeake, nous avions hâte d’aller en pays « Amish », vous savez, ces descendants germaniques protestants qui, persécutés en leur pays à la fin du XVIIe, le fuirent pour atterrir en Pennsylvanie qui leur offraient une terre d’asile. Mais, paradoxe, sous le couvert d’un certain respect biblique, et par opposition aux anglo-saxons, ils refusèrent tout modernisme, s’exprimant même encore dans un allemand désuet et peu compréhensible. Ces excellents agriculteurs et bâtisseurs (uniques activités incluant en plus tous les artisans qui relèvent du monde agricole : forgeron, maréchal Ferrand, menuisier, sellier…), sont des travailleurs insatiables, mais à l’ancienne !! Pas de tracteurs, pas de voiture, pas de moissonneuse-batteuse : tout se fait avec animaux de trait, et à main d’homme. Ils restent vêtus comme au XVIIe, mais avec rigueur et sans aucune fioriture (les femmes n’ont pas droit au moindre bijou, dentelle, maquillage ou encore tissus imprimés) ; habillés de noir pour les bas et de tissus de couleur unie pour les hauts, les femmes portant cheveux longs tirés en arrière dans une petite charlotte, les homme portant chapeau à large bord de paille en été et de feutre noir en hiver, et surtout barbe sans moustache. Les épouses portent tablier et charlotte noirs, les jeunes filles, même chose en blanc. Et tout ce monde circule en carrioles à cheval, du simple buggy aux grandes charrettes. Ils commercent avec les gens du cru, puis avec les touristes, vendant tous les produits fermiers et des meubles rustiques d’extérieur. Les paysages de cet « Amish Country » sont typiques de leur mode de travail, avec plus petites parcelles de cultures, mais aussi ces hauts silos cylindriques, des meules de foins,…. Nous les avons rencontrés en leur achetant fraises et autres légumes… Ils sont posés, souriant, calmes et sereins !! Serait-ce là le secret d’une meilleure sagesse ?
Puis Philadelphie, encore sous une chaleur écrasante, rendant rébarbatives nos longues marches citadines. Y avons visité le temple maçonnique, un monument digne de notre « Madeleine », riche de 7 différents grands temples intérieurs : arabe, grecque, égyptien, romain… : démentiel de grandeur par trop ostentatoire. La chaleur nous a ramené à notre Wal-Mart coutumier. Puis remontée vers le New Jersey en longeant la rivière « Delaware », pour trouver (c’est bien le mot car nous avons bien tourner 2 heures) un campground sans aucune enseigne, caché dans un splendide parc entièrement clos, et pour cause, il était réservé aux naturistes : nous y sommes restés, dénudés, pour assurer notre lessive personnelle et corporelle avant d’attaquer New York City !! Allez sur Picasa pour les images!!
Bises d’Hélène et Jérôme
mardi 1 juin 2010
ANNAPOLIS, BALTIMORE ET LE MARYLAND
Nous ne connaissions pas le Maryland, j’entend de façon livresque ; c’est un tort car cela vaut la Louisianne ou la Virginie. La chaleur nous ayant écarté de Washington, nous décidons d’aller voir le siège de la formation des officiers de la Navy : Annapolis et son école navale nationale : Preston. Petite ville ancienne essentiellement couverte par l’école qui occupe telle les universités américaines, une surface énorme, 80% de la ville. Mais c’est un petit bijou de cité ancienne du XVIIIe, avec des maisons de poupées de toutes les couleurs (allez sur Picasa voir cette palette de coloris) : mon appareil a chauffé !!! Sommeil en « Wal-Mart » à Baltimore.
Le lendemain, Baltimore : encore une autre surprise pour nos yeux ; tout se passe autour du port (pour le touriste que nous sommes ! car aux dires d’un vieille dame rencontrée, la misère règne dans les quartiers excentrés) ; c’est « Memorial Day » une des fêtes les plus honorées aux US, beau temps chaud et lourd (37/39°C), et la rue est inondée de monde, couleurs chamarrées et en plus c’est grand match de base-ball avec les « Orioles » locaux (=loriots en français) V/S ? (il est dit que certains matchs peuvent durer 14H !!) ; beaucoup de monde donc, nous visitons à pied, en bateau-taxi, en van, pour découvrir une cité d’intérêt tant historique que touristique : nous rentrons, Wal-Mart, comblés après avoir fait le plein chez « Trader Joe’s », supérette du genre bio-écolo, avec plein de produits originaux et internationaux.
Compte tenu du WE « Memorial Day » très honoré aux US et qui englobe le lundi, pour autant que je sache, nous n’envisageons aucune visite citadine, et partons donc de l’autre coté du « Chesapeake » cette énorme embouchure remontant jusqu’à Philadelphie, via Baltimore, pour serpenter dans un paysage bucolique, agricole simplement et aller en « bout de terre » au bord de l’eau, avec les pêcheurs. Détente et simple agrément, avant d’aller retrouver les « villes », qui sont souvent un casse tête tant elles sont immenses et grouillantes de circulation, et, les « drivers » américains ne sont pas tendres !! Et de surcroit, il y a des flics partout !! PICASA !!
Bises et à très vite. Hélène et Jérôme
jeudi 27 mai 2010
MARYLAND ET WASHINGTON DC
Nous confions notre Van à la sécurité du Walmart d’Alexandria, pour partir en bus jusqu’au terminal du métro à Huntington ; nous prenons donc ce métro direction L’Enfant Plaza (L’Enfant, français, devint le 1er architecte de Washington au début du XVIIIe en enlevant le concours, et, visionnaire bien avant Haussmann, conçut l’urbanisme avec des espaces surdimensionnés, donnant à cette capitale une respiration dont aucune ne pourrait s’enorgueillir ; il mourrut dans la misère, mais ses plans furent repris plus tardivement pour offrir l’urbanisation actuelle de cette capitale américaine récente). En bon "pedestrians", nous visitons: le Capitole -monumental!-, les Musées (extérieurs) faisant partie de la Smithsonian Institution (et dire que ce Smithson n'a jamais mis les pieds en Amérique, mais leur a tout légué!! Lire le dernier Dan Brown: le Secret perdu), la Maison Blanche, l'Obélisque, Sculpture Garden, Downtown, et ces immenses parcs. Epuisés nous décidons de rentrer avant la ruée des fins de journées: impressionnante. Nous revenons en métro + bus, pour dormir à nouveau sur notre parking de « Wal-Mart super-center ». Avions décidé hier soir d'y retourner aujourd'hui, en particulier à Georgetown, quartier dynamique, commercial et animé, mais la chaleur torride qu'il fait en ce moment nous a découragé, et nous partons vers les plages, Annapolis et Baltimore dans le Maryland.
Bises à tous. Hélène et Jérôme
VIRGINIA ENCORE
Nous vous sommes quitté sur Ashville en Caroline du Nord et le début du « Blue Ridge Parkway ». Nous nous sommes arrêtés dans un fort agréable petit Campground, au bord d’une de ces nombreuses petites rivières à truites qui descendent des Appalaches : calme, sérénité, pluie et fraicheur ont bercé notre nuit. Nous étions dans un village appelé Marion en Virginie. Repartis tôt pour poursuivre ce « Trail » appalachien, nous avons été dans un second temps jusqu’à une ville nommé Roanoke, intéressante ; nous sommes tombés sur des « lauréats » universitaires fêtant leur réussite, vêtus comme pour leur noce. Nous tournons un peu pour trouver notre « Walmart » nocturne ; petite explication : les « Wal-Mart » sont l’équivalent de nos « Géant Casino », à la différence près qu’ils sont ouvert 24h/24h et 7j/7j, qu’une équipe de sécurité, tournant en voiture avec gyrophare sur l’ensemble du parking auto, surveille en permanence les allées et venues de la clientèle ; ces « hypers » autorisent donc les « RV » et les camionneurs à dormir sur leurs parkings (les seuls qui soient autorisés aux US). Nous n’avons découvert cela qu’un peu tardivement, mais le mettons à profit le plus souvent possible, réservant les « Campground » que pour les douches, la lessive, le « Free Wi-Fi », et tous les branchements utiles. Cela ne nous était en plus pas possible à cause de la faiblesse de nos précédentes batteries. Tous va beaucoup mieux maintenant et nous aurons tôt fait de nous rembourser l’achat de ces nouvelles batteries.
De Roanoke le lendemain matin cap plus au Nord toujours sur le Blue Ridge Parkway que nous avons parcouru jusqu’à son extrémité nord , à 10 miles près, dans le « Shenandoa National Park » légèrement au sud-ouest de Washington DC. Une route de crêtes, pure merveille, des vues splendides de chaque coté, une forêt riches de dizaines d’essences d’arbres, des biches, (des ours que nous n’avons pas rencontrés), des dindes sauvages, des rhododendrons en fleurs en haies permanentes. Le ciel, d’une météo changeante plutôt pluvieuse, nous offrait une nébulosité variée, mais créant une luminosité sur cette nature luxuriante régal des amateur d’images nature : un vrai bonheur !!!
Puis désireux de mieux découvrir cette Virginie, nous refaisons cap au sud-est jusqu’à « Monticello », pseudo château du président « Jefferson » géniteur de la Déclaration d’Indépendance des US, au début du XIXe, cela aux abords de Charlottesville où nous passerons la nuit dans le Walmart local. Le lendemain, nous prenons une autre très belle route forestière, la 6, et cap sur Richmond, la capitale, siège de la reddition des sudistes après une sanglante bataille dans ses abords ; tout cela fait l’objet d’un musée que nous n’avons pas visité et qui est le seul point touristique de cette ville. Nous ne faisons donc que la traverser pour aller plus au sud-est jusqu’à Williamsburg, qui fût capitale coloniale au XVIIe, vit la venue du roi d’Angleterre, William, village reconstitué en 1930, à l’image des plans de Rochambeau qui en fut l’urbaniste de l’époque ; tout cela s’accompagne d’une mise en scène théâtrale digne de notre « Puy du Fou » !! Allons dormir au Walmart de Virginia Beach à l’extrémité sud-est de la Virginie. Et ce jour nous a vu remonter par la route coloniale, la 1, de Virginia Beach jusqu’aux portes de Washington DC, à Alexandria précisément, en passant par Petersburg pour y voir un immense cimeterre où furent enterrés 30.000 confédérés (cette guerre fratricide fut extrêmement meurtrière des deux cotés), et encore par Richmond. Et maintenant, après une nouvelle nuit dans un Walmart, Washington DC, mais ce sera un autre épisode. Soyez patients pour les photos car j’attend de pouvoir avoir une connexion wi-fi stable pour enregistrer tout cela. Bises. Jérôme et Hélène
vendredi 21 mai 2010
Savannah GA et les "Carolines S & N
mercredi 19 mai 2010
From Florida to Atlanta -II -
mardi 18 mai 2010
From Florida to Atlanta - I -
mardi 4 mai 2010
Florida dernière
samedi 24 avril 2010
Nous sommes de retour ce soir à Delray, après 3 jours entre les Everglades, Miami, Key West au + sud. Qques pb pour nos nuits, RV Camp Ground trop chers, parkings de Marine d'où nous nous sommes fait jetés en pleine nuit, parking payants qui n'autorisent pas d'y dormir, bref nous n'avons pas encore trouvé la meilleure solution, tout à la fois sûre, calme et non interdite. Pour l'instant la solution des camps reste la meilleure: ça coûte, mais nous avons l'eau, les WC, les douches, l'électricité, internet en free WiFi (c'est le cas ce soir), et la sécurité; tout cela à condition de ne pas arriver trop tard (après 17H) car c'est fermé (hier soir nous avons dormi devant leur porte, et sommes repartis ce matin avant l'ouverture!!).
Nous sommes toujours dans l'attente de notre plaque minéralogique ("licence plate" et son "tag" -timbre valable 1 an-), équivalent de notre carte grise française, qui doit nous être envoyée chez Rick, ex-beau frère et notre hôte américain, faute de quoi nous ne pouvons pas poursuivre notre périple plus au nord!
Premier bain de mer ce matin à 8H30 dans une eau délicieuse en température, mais dangereuse (comme dans les Landes avec les "baïnes"), sur des plages sans fin surveillées par des pin-up style "Malibu" au sol et des hélicos en l'air.
Nous restons inquiets de l'état de santé de Rick qui doit, à sa demande, retourner à l'hosto lundi pour une ou deux journées d'examen et de mise à jour de son traitement: nous ne le connaissions pas, il s'avère être un parfait artiste, fort accueillant, et plus que sympathique, avec qui nous avons de longues discussions sur l'Amérique et les américains; il a pas mal voyagé et vécu en Europe, et son regard a pris le recul nécessaire.
Voilà une dernière petite mise à jour.
Bises à tous.
Jérôme et Hélène