mercredi 28 juillet 2010
ONTARIO SUD ET OUEST 1
mardi 20 juillet 2010
NIAGARA FALLS
TORONTO
OTTAWA
lundi 12 juillet 2010
MONTREAL
vendredi 9 juillet 2010
QUÉBEC VILLE
lundi 5 juillet 2010
QUÉBEC NORD
De Matane, nous poursuivrons notre voyage sur cette rive droite du St Laurent, pendant encore bien des kms, jusqu’à Rivière du Loup, d’où nous prendrons un ferry, ou plutôt un « traversier » (vous savez, les québécois ne veulent aucun mot anglais dans leur langage, et traduisent ainsi tous les mots d’origine anglaise : « fin de semaine » pour week-end, « arrêter » pour stopper, « magasiner » pour faire du shopping, et bien d’autres encore qui ne me viennent pas à l’esprit), qui nous mènera sur la rive gauche pour remonter vers le nord est. Nous débarquerons après 1H20 de traversée à St Siméon, puis de là irons jusqu’à Tacassou en empruntant un second traversier faisant office de pont pour traverser un fjord somptueux. A Tacassou en pays soi-disant indien, Hélène fera une folie en s’offrant une « chapka » blanche, en renard de Norvège, nous ferons le tour de cette petite villégiature de bord de mer, bien mignonne avec sa vieille chapelle au toit rouge sang comme celui du grand hôtel pour québécois fortunés. De là nous quitterons la côte vers l’ouest pour longer d’un coté le fjord et de l’autre une rivière à saumons et truites offrant un régal pour les amateurs de cette pêche en rivière ; nous assisterons d’ailleurs à un festival de lancer par un expert de cette discipline. Nous irons dans cette forêt jusqu’à Chicoutimi, pour atterrir dans un W-M. juxtaposé à une énorme galerie marchande, certainement propriété foncière du WM ; il faut comprendre qu’à cette latitude l’hiver est long (7 mois) et très enneigé (on circule en « skidoo »), et qu’il n’est plus question de « magasiner » ailleurs que dans une galerie couverte et chauffée. De là nous repartirons après une matinée passée sur l’ordinateur (il pleuvait) enfin libéré, pour retrouver la côte du St Laurent, après avoir longer la rive opposée du fjord jusqu’à St Siméon, point où nous avions abordé la veille en venant de Gaspésie. Et nous suivrons cette rive jusqu’à Québec, en traversant encore de belles villégiatures de « fins de semaine » ou d’été pour les bourgeois québécois. Retrouvons notre W-M. coutumier. Demain ce sera la ville.
Bises. Jérôme et Hélène.
ACADIE & GASPÉSIE
Après avoir longé la côte est du N.B., nous arriverons sur la pointe N-E du N.B., totalement acadienne, et ils s’en défendent ces « français » originaires en majorité du Poitou-Charentes, arborant drapeau français avec une étoile d’or dans le haut du « bleu ». Nous longerons toujours la côte, pour arrêter notre première journée acadienne dans le port de « Caraquet » ; petit port de pêche traditionnelle, mais aussi de la crevette dont c’est l’époque, maintenant : j’ai assisté au débarquement de 45 tonnes de ce petit crustacé. Nous achèterons à la très achalandée poissonnerie 2 petits homards que nous dégusterons dans notre home au fond du port, où nous passerons une nuit bien au calme. Puis le lendemain, nous passerons près de 5 heures pour visiter le « Village Acadien », reconstitué à travers le temps mais après, ce qu’ils appellent « le grand dérangement » : il s’agit là de leur persécution par les anglais qui les ont chassés et pourchassés, voire exécutés. Ils se sont, après, réimplantés, sur des terrains « prêtés » pour reprendre leur métier de toujours qu’est l’agriculture, mais vinrent aussi à la pêche dès le début du XXe. Nous déjeunerons « acadien » dans l’auberge du village, d’un bon plat « maison » délicieux. Nous irons dormir à Bathurst, toujours en quête de propane que nous trouverons enfin sur place (23L de propane dans notre réservoir !!). De là nous longerons la côte nord acadienne, nous arrêtant dans quelques sites côtiers remarquables, puis passerons en « Gaspésie », dans la province du Québec ; attention de ne pas mélanger acadien et québécois chacun étant jalousement fier de ses origines francophones, plus variées, il s’en dira, des québécois. Nous ferons une halte dans ce site côtier splendide de « Percé », du nom du rocher percé qui y trône. Puis nous irons toujours par la côte jusqu’à Gaspé, la ville importante de la pointe gaspésienne, comme son nom l’indique ; mais avant d’y parvenir, nous prendrons une bonne douche dans un petit port bien accueillant. Il est à noter le profil des routes canadiennes qui affichent des pourcentages effarants de, 11, 14, et 18% parfois sur plusieurs kms, et je pense aux cyclistes (nous en avons rencontré pas mal) qui doivent affronter de telles « bosses », et aux revêtements bien souvent déplorables !! Il n’y a pas de W-M. à Gaspé et, infidélité, nous dormirons chez son concurrent local, IGA, seuls sur le parking. De là nous passerons la pointe la la Gaspésie pour longer sa côte nord, très proche de la mer, le long de la rive droite du St Laurent maritime, et irons jusqu’à Matane, en faisant de nombreuses petites haltes dans de nombreux villages pittoresques dans le soucis de nous dégourdir et de nous restaurer. Demain nous serons sur l’autre rives. (Picasa !!!)
Bises. Jérôme et Hélène
PRINCE EDWARD ISLAND
Patates, Lupins et Ecossais ! Telle devrait être sa devise, car sur une terre « rouge », vraiment bien rouge, il n’y a que des champs de patates à l’image de Ré ou Noirmoutiers, semées par des descendants écossais en très forte majorité. Et ces champs sont, à cette époque de l’année, bordés de fleurs des champs dont des lupins à perte de vue. Pratiquant aussi la jachère, certains champs au repos se couvrent alors au printemps de milliers de fleurs des champs, marguerites, boutons d’or, lupins, fleurs de trèfle, et bien d’autres, offrant ainsi des paysages bucoliques ravissants. Nous sommes entrés sur l’ile par un pont de 13 kms !! Étourdissant. Cette ile nous a ramené à Guernesey en plus important, mais, mêmes vallonnements, mêmes cultures, mêmes paysages, et climat probablement similaire, compte tenu de l’environnement océanique. Nous dormirons à Charlottetown, la ville principale. Une seconde boucle entamée le lendemain vers le nord et l’est, se terminera sous la pluie, logique à ces latitudes, et cherchant du propane en vain, nous sortirons de l’ile par ce même pont gigantesque pour l’Acadie au nord du New Brunswick. Picasa pour les fleurs !!
Bises à tous. Jérôme et Hélène
NEW BRUNSWICK (Canada)
Nous quitterons le Maine toujours par la côte, si enchanteresse jusqu’à Calais, poste frontière US avec St Stephen coté canadien, où nous déjeunerons au bord de l’eau. Le passage en douane ne pose aucun problème (ils nous établissent un visa touristique de 6 mois, en supprimant la date de retour du visa US, ce qui facilitera notre re-entrée aux US en Septembre). Nous verrons le petit port de St Andrew, point de départ pour les sorties en mer « Baleine », mais devant le coût prohibitif et le coté aléatoire de rencontre des baleine, nous abandonnons cette idée. Après avoir passé St John, nous faisons une grande boucle côtière encore sublime, avec des falaises roses. Nous terminerons notre première journée canadienne à Moncton dans un W-M. (eh ! oui ! ils sont aussi au Canada, avec la même permissivité !). Celui ci nous fut indiqué par un pompiste plus qu’aimable qui me fit un plan détaillé du mode d’accès ; il faut que vous sachiez que chaque soir nous sommes en quête de ces fameux WalMart qui n’existent que sur les grosses agglomérations, sont très excentrés mais proches de grands axes, encore faut-il tomber sur le bon axe. Moncton est à la frontière entre la province du N-B. et celle du P.E.I. (Prince Edward Island), que nous décidons de visiter sur les conseils d’un certain motard rencontré dans le Vermont, je vous en avais parlé. (Picasa !!!). Bises.
Hélène et Jérôme
MAINE (FIN DES US EAST)
La pluie n’ayant pas cessée nous remontons la presqu’ile de Penobsqot Bay jusqu’à la touristique presqu’ile, Acadia National Park, appelée aussi Mount Desert Island, et entamons la boucle touristique ouest sous la pluie ; j’en profite pour visiter un intéressant musée automobile à Seal Cove : que des voitures et des motos du tout début du XXe, parfaitement remises en état, histoire de nourrir un peu plus ma passion auto. Vu le beau temps nous abandonnons pour la soirée et allons dans un petit camp au nord de la presqu’ile, histoire de « récurage complet » et de se connecter avec notre petit monde en France ! Le lendemain la pluie ayant cessée, nous entamons la boucle est, plus verdoyante, plus intéressant, mais plus couteuse (20$ pour passer dans le Park !!). Cela commence par l’ascension (en auto) du Sergent Mountain, rose et pelé, duquel nous embrassons une vue à 360° sur cette côte du Maine si ravissante. Nous poursuivrons notre tour par tous les sites caratéristiques des lieux : « Thunder Hole » (comme le trou de l’enfer à Belle Ile !), Sand Beach très attirant mais au bain impossible. Nous finirons notre boucle à Bar Harbour pour déguster, en guise de diner à 18H, notre 3ème homard sur le port !! Toujours aussi délicieux ! Nous repartons dormir à Ellworth dans un ? W-M. ! et demain : le Canada !! Bises à toutes et à tous. N’oubliez pas Picasa et ses belles images ! http://picasaweb.google.fr/kuhn.jerome/
Hélène et Jérôme